Quelques remèdes homéopathiques…

Quelques remèdes homéopathiques…

Nux moschata : quand le sommeil est un poison…

On la connaît en cuisine pour parfumer les purées, les sauces, les viandes et le curry.

La noix de muscade, amande du fruit du muscadier, est pourtant d’une grande toxicité si elle est consommée en excès.

Mais une fois diluée et dynamisée, la noix de muscade se transforme en Nux moschata, un médicament capable de combattre la fatigue chronique.

On utilise Nux moschata dans les états de somnolence irrépressible.

Ce sera donc un excellent médicament des symptômes du syndrome de l’épuisement chronique.

Cette maladie mal connue, souvent associée à des douleurs de fibromyalgie, donne une fatigue avec tendance à s’assoupir en toutes circonstances et encore plus après les repas.

Nux moschata est très utile aussi dans les somnolences tout aussi irrépressibles durant la grossesse, et représente ainsi un bon régulateur du système nerveux sans aucune contre-indication ni effet secondaire durant cette période où il est préférable de ne prendre aucun médicament classique.

Posologie : Durant la grossesse et pour tous les problèmes d’épuisement et de somnolence incontrôlables, les granules en 15CH seront préférés à raison de 5 granules tous les jours ou tous les deux jours en stoppant dès amélioration.

Sequoia gigantea : il redresse tout ! Chez l’homme, et chez la femme…

On utilise ses jeunes pousses pour fabriquer un médicament homéopathique aux propriétés étonnantes pour résister aux assauts de l’âge, particulièrement sur les fonctions viriles masculines  ! » En fait, séquoia est la jeune pousse du vieillissement et de sa prévention, pour les deux sexes…

Chez l’homme, le séquoia agit sur les testicules et sur les glandes surrénales, donnant davantage de vigueur sexuelle, mais aussi meilleur moral et meilleure forme puisque les surrénales sont les glandes de la fatigue.

Ces jeunes pousses agissent aussi sur la prostate en ayant un effet préventif et curatif sur l’adénome (tumeur bénigne).

Chez les femmes, la stimulation des glandes surrénales permettra une meilleure forme et participera à diminuer les bouffées de chaleur.

Posologie  : Chez l’homme comme chez la femme, faites des cures de 50 gouttes matin et soir de Sequoia gigantea jeunes pousses en macérât glycériné à la dilution « 1D ». On prendra cela 3 semaines sur 6 au long cours.

Ces jeunes pousses en macérât glycériné contiennent de l’alcool et sont donc contre-indiquées chez les personnes sensibles ou abstinentes.

Durant les 3 autres semaines, prenez Ribes nigrum bourgeons (les bourgeons de cassis) pour les hommes et Vaccinium vitis pour les femmes, aux mêmes doses.

Après 4 à 6 mois, et toujours avec l’accord et la surveillance de son médecin, on pourra juger en fonction du résultat (très constant) de l’opportunité de poursuivre.

Aethusa cynapium : Quand une mauvaise herbe devient bonne !

En agriculture, on dit qu’elle est une mauvaise herbe qui pousse plutôt dans les sous-bois ombragés et les endroits frais, le bord des chemins, les zones cultivées et les jardins.

En homéopathie, on l’utilise surtout chez l’enfant et parfois chez l’adolescent.

Les deux notions clés sont le nourrisson qui vomit le lait et l’ado qui prépare les examens et qui est « gavé » à sa manière par le « lait » de la connaissance.

Aethusa cynapium sera utile devant des symptômes tels que :

• Intolérance au lait chez le nourrisson et l’enfant,

• Le lait est vomi en gros caillots (non digérés),

• Selles diarrhéiques jaune-vert de gastro-entérites,

• Absence de soif et froid au ventre,

• Tous les symptômes sont aggravés par le lait,

• Intolérances au lait par « gavage » (par trop plein).

Mais on trouvera aussi des symptômes autres tels que :

• Troubles de l’attention et de la mémoire, difficultés à se concentrer, à fixer son attention ;

• Anxiété et agitation, prostration, somnolence ;

• Céphalées avec sensation d’écrasement ;

• Herpès ou eczéma du bout du nez.

Aethusa cynapium est très utilisé pour tous les nourrissons qui ne supportent pas le lait, qu’il soit maternel ou artificiel.

Il arrive plus fréquemment que ces troubles digestifs apparaissent avec du lait artificiel maternisé.

L’un des signes qui montre l’intérêt d’utiliser Aethusa cynapium est le vomissement en gros caillots, plus probable avec du lait artificiel mais possible également avec du lait maternel.

Posologie : La dilution 5CH sera la plus adaptée si le problème est purement mécanique et non psychique. Si, en revanche, la maman a le sentiment qu’entre elle et le bébé « quelque chose  » ne passe pas dans la communication (que bébé et maman ne se comprennent pas !), on pourra plutôt utiliser une dilution plus haute (toujours des dilutions hautes lorsque le psychisme y est pour quelque chose !) comme 9CH ou 15CH. On fera fondre deux granules dans la bouche de bébé si on a l’habitude d’utiliser l’homéopathie et si on allaite, ou bien on fera dissoudre 5 granules dans le biberon.

Les années passent et l’autre grande utilisation d’Aethusa cynapium est la préparation aux examens, surtout lorsque les adolescents (ou les adultes) ont de grandes difficultés à se concentrer, au point d’avoir l’impression d’être devenus « idiots ». L’anxiété ou la peur bleue de l’examen les rend incapables de penser et de retenir la moindre idée. C’est l’effet négatif du stress dans toute sa splendeur ! Ils ne peuvent plus rien retenir et ont le sentiment eux aussi d’être « gavés ».

Posologie : On utilise dans ce cas la dilution 15CH, 5 granules 3 fois par semaine, le mois qui précède l’examen ou plus tôt si nécessaire.

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